God of War, Bloodshed and Violence
L'étincelle de la Révolution.
« Il est le fléau des hommes. Son corps est souillé de sang. Il est brutal. Combien d'hommes n'a-t-il pas fait périr à tord et à travers sur les champs de bataille. Aux mains robustes, infatigable, fort par la lance, rempart intombable, Père de la Victoire. Maître absolu de l'adversaire, guide des hommes les plus justes. Il ne rêve et ne jure que par discordes, guerres et combats. Il ne regrette rien de son passé, ni de son présent. Il ne voit son futur que dans le sang. »
Ἄρης
Voilà quelques jours que certaines nouvelles têtes faisaient leur apparition tard le soir pour se joindre aux festivités que proposait le War dès la nuit tombée. Oui la nuit tombée seulement. Le jour, c'est un club de boxe, tout ce qu'il y a de plus banal. Sur les murs, on trouve des posters de stars internationales. Les gants sont tous bien rangés et alignés. Les rings sont au nombre de cinq. Quatre petits dans chaque coin de l'endroit qui est assez grand vu de l'intérieur contrairement à l'extérieur. Et un plus grand au centre. L'ambiance y est plutôt sportive. Le jour, il y a un fond musical, principalement du rap ou du rock plutôt hard. C'est un peu violent comme endroit, quand on y entre pour la première fois. A l'image de son propriétaire, quand on le voit pour la première fois. Alors que les premiers courageux entraient dans le club, toutes des têtes qu'il reconnaissait, lui était là, sur un côté, à taper dans un sac de frappe avec poigne et rapidité. Ses coups se faisaient lourds et sourds, comme si il souhaitait faire cracher ses boyaux à ce pauvre sac qui n'avait pourtant rien demandé de tel. Ses poings s'écrasaient violemment dans celui ci, d'ailleurs simplement recouverts de bandages. Pas de gants de boxe pour lui, pas besoin. Ses phalanges étaient abîmées à force de mettre toute sa rage, mais il s'en fichait éperdument, ce n'est pas le Dieu de la Guerre qui va craindre le sang qui coule de ses propres doigts. Surtout qu'il a cette capacité à guérir à la demande. Il ne le fait pas devant les autres, pour ne pas attirer l'attention. Il ne le fait qu'une fois qu'il est rentré chez lui. Et puis, la douleur c'est grisant au possible, il en profite souvent, puisqu'il sait
que le lendemain il n'aura plus rien. Il met souvent ça sur le dos du "Je cicatrise hyper vite c'est dans mes gênes." Et les autres ne se posent jamais de questions.